Le prêt immobilier, le parcours du combattant.
Grande aventure que la notre en ce moment, nous sommes effectivement dans la phase d’achat de notre maison et le moins que l’on puisse dire et que cela est sportif !
Autant il est d’une simplicité déconcertante d’obtenir du révolving, genre on te sort des revenus que tu ne soupçonnais même pas, du jour au lendemain tu passes de sans revenus à limite multi-millionnaire au point même que tu demandes même pourquoi tu cherches à faire un prêt ! Généralement ce genre de prêt, tu le fais pour acheter les conneries à la dernière mode car tu n’es pas prêt à attendre la fin de l’année et ta prime de noël pour faire cet achat.
Pour le crédit immobilier, là cela se complique !
Bien que ce crédit à la base soit fait pour acheter quelque chose de sérieux, on parle tout de même d’une maison, tu te rends vite compte que la dernière fois qu’on t’ausculter à ce point c’était lors de ta dernière coloscopie (si tant est que tu en ai faite une..)
Tout est épluché et sous toute les coutures : habitude de vie, petits achats compulsifs, petite manie financière soldesque, le prix de l’opérateur internet (d’ailleurs sur ce point on assiste a un pléonasme terrible, d’un côté on te dit que tu pourrais te passer d’internet, que cela te ferais économiser 30 euros par mois et de l’autre côté on te répond qu’on t’envoie la simulation de prêt par mail, cherchez l’erreur).
Bref pour être clair et concis, tout y passe, même les finances du petit et le budget alloué aux couches mensuellement moyennant un taux d’usure de 4,76% TEG sur 3 ans.
Je vous avouerai bien volontiers que cela est excessivement déstabilisant voire même quelque fois agaçant surtout quand la personne en face de vous à quelques années de moins et vous fait la morale sur votre train de vie et les dépenses démesurées que vous faîtes pour partir en vacances
L’avantage dans ces démarches de recherche de prêt c’est qu’une fois la première simulation faite, vous vous retrouvez aguerri sur le language financier propre au prêt immobilier, les ppd, pph et autres frais de garantie n’auront plus de secret pour vous.
Une fois le vocabulaire acquis, il faut rapidement se mettre un chose en tête : vous êtes le client et la banque ne peut pas vivre sans clients. Cette notion est extrêmement importante et peut vous permettre de faire des miracles en terme de tarifs, car une chose à laquelle les banques ne sont pas habituées c’est que le client prenne la main dans la négociation du prêt.
Juste un petit conseil avant de jouer au requin de la finance : soldez les différents petits prêts que vous pouvez avoir à droite et à gauche ! Cela peut paraître embêtant mais cela pèsera lourd dans la balance des négociations.
En effet, la banque ne manquera pas une seule fois de vous mettre au pied du mur de la difficulté à monter votre dossier sous le prétexte d’un mensualité de crédit qui traîne sur vos relevés de compte. Tandis que si celui-ci est vierge de tous prêts extérieur, la banque en face de vous se retrouve démunies, sans arguments de contestation ou permettant de faire pression sur le client. Et là, vous avez la main, il ne faut pas se priver de faire jouer la concurrence, de solliciter les conseillers financiers régulièrement par mail en les mettant face au simulation des autres banques, de leur donner des dates butoir… Croyez-moi vous verrez ce fait des miracles.
Donc maintenant il ne reste plus qu’a transformer l’essai et obtenir le pass pour acquérir la maison, personnellement au pire nous signons au crédit agricole ce mardi 6 juillet et il ne restera plus qu’a filer chez le notaire déposer l’attestation de demande de prêt.
Voilà où nous en sommes, la phase bancaire touche à sa fin, cela m’a d’ailleurs value une superbe nuit blanche hier car je vous le dis, attendez-vous également à ne penser que chiffre et taux d’amortissement du moment où vous signer le compromis de vente jusqu’à l’expiration du délai de validation de l’offre de prêt.
Alors si comme nous vous décidez de vous lancer là dedans, pas de panique, même si la tâche est relativement ardue, c’est possible… ne laissez pas les banques vous imposer leur désidérata, car comme le disait William Ernest Henley :
Je suis maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme…
Ca me rappelle pas mal de choses tout ça… Au départ j’étais complètement perdu dans ce langage des finances mais nous sommes allés consulter un juriste de l’ADIL qui nous a pas mal guidés sur notre projet. Penses-y si tu ne l’as pas déjà fait: leurs conseils sont pertinents.
Bizzzzz