Grosse journée… et crise de nerfs

Demain une énorme journée m’attends ! Départ  à 5h30 du matin pour aller prendre le train sur Amiens : direction PARIS…

Le but de cette excursion ? on fait le démménagement de Franck dans son nouvel appart, bref il migre de la rue guy môquet à la rue de l’abbé groult. 9kms sépare ces deux endroits, mais 9 kms à Paris peut se révéler l’équivalent d’un aller Albert/Cap d’Agde en terme d’amplitude horaire !

Donc demain matin, un fois arrivé, on va aller chercher le camion de location réservé par Franck au niveau de la porte d’italie pour remonter ensuite dans le 17 ème arrondissement.

Imaginez que déjà la circulation en voiture est infernale donc j’imagine même pas avec une bestiole de 3,5t et de  plus de 5 mètres de long ! Va falloir rester très cool.

Je ne sais pas pour vous mais à chaque fois que je vais sur Paris je me pose toujours des questions sur la santé mentale des parisiens au volant. On a toujours l’impression d’avoir à faire à une meute de pittbull décérébrés courant après un bon gros steack saignant.

Par chez nous par exemple si quelqu’un ne démarre pas de suite au feu vert, on fait un petit coup de klaxon amicale « Chbump ! », un petit signe comme quoi le feu est vert sur quoi la personne vous remercie en faisant un joli petit signe de la main. A Paris c’est une autre paires de manche, si tôt le feu passé au vert si vous n’êtes pas illico à 50 km/h et démarré en faisant gratter les pneus, immanquablement vous entendez une miriade de Klaxon et des jolies petites phrases du genre : « Tu vas la bouger ta bagnole de @#!!!! » (N.B : la dernière fois que cela m’est arrivé j’étais en audi et ce #@# de parisien en dacia sandero lol)

Et généralement l’accartade ne s’arrête pas là, car le parisien est très réactif à la vue d’une plaque d’immatriculation différente de la sienne. En effet, il accélère, se colle derrière vous, fais des grands gestes dans son véhicule car vous respectez la limitation de vitesse, continu de vous réprimander en patois parisien (N.B : patois très vulgaire d’ailleurs) et d’un seul coup vous double sur une ligne blanche, en sens interdit afin d’être devant vous au feu rouge !

C’est pourquoi j’aimerais savoir ce qui les poussent à être aussi débile au volant, si tant est qu’un parisien puisse être intelligent en dehors de sa voiture.

Et oui, les symptômes du conducteur parisien (comme dirait Mr Magdane : 90 chevaux sous le capot, un âne au volant) peuvent également se retrouver chez lui même en dehors de sa voiture ! En un mot le parisien n’est jamais content, ne supporte pas les autres et pense tout simplement qu’en dehors de Paris rien n’est important.

J’en prends pour preuve un entretien d’embauche téléphonique avec le DRH de la société GFI (entretien passé à ma sortie de fac), où quand il m’a demandé où j’habitais, lui répondant « près d’Amiens », il m’a parlé de la campagne, des vaches et de la verdure ! A 100 000 habitants, je pense déjà que cela fait un sacré petit village non ?

Bref, demain il va me falloir une patience d’ange pour ne pas étriper, emboutir, applatir, dépecer, anihiler, pulvériser les pauvres petits parisien qui seront sur mon chemin. Je vous raconterais tous cela dans la suite cette semaine, en esprérant avoir quelques anecdotes croustillantes.

SEB