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Il est 7 heures, le réveil vient de sonner, je me lève, me dirige vers la salle de bain afin de me préparer pour partir à l’école.

Dans la cuisine Maman est déjà levée, elle a préparé sur la table de quoi me rassasier, elle me sourit en me tendant mon bol de chocolat chaud. Je déguste ce moment de tendresse avec dans les yeux tout l’amour que l’on peut avoir pour sa mère.

Il est maintenant 8 heures, je me dirige vers la porte de l’appartement, prends mon cartable, ne manque pas d’embrasser Maman avant de partir. Papa lui n’est pas là, il est sorti hier soir pour une réunion avec des amis à lui, je me rappelle qu’il a téléphoné à maman pour qu’elle ne s’inquiète pas en lui disant qu’il serait de retour ce matin vers 11 heures.

En descendant les marches du bâtiment je m’arrête au deuxième étage afin de frapper à la porte de mon copain Ismaïr. on part tout les jours à l’école ensemble avec également Paul, un copain français, qui habite dans une maison juste à côté de notre bâtiment mais qui lui va à l’école française un peu plus loin que la notre.

On est content quand on est à trois. on discute de tout et de rien, des nouveaux truc qu’on a vu à la télévision la veille entre deux flash spéciaux, des nouvelles chansons qu’on a entendu à la radio bref de nos trucs à nous, de nos envies et de nos projets pour quand « on sera des grands ».

Ismïr lui veut être médecin dans l’humanitaire, Paul voudrait lui simplement être boulanger en France et moi je souhaiterais créer ma propre petite boutique d’épicerie pour pouvoir travailler dans toutes ces odeurs enivrantes et agréable que sont celle de mon pays.

Le ciel est bleu ce matin de janvier, on entend un léger sifflement, il devient du plus en plus fort et d’un coup c’est le trou noir.

Je ne peux plus bouger, je me contente de chercher ma respiration. A côté de moi, je vois mon copain Paul, inherte, ses vétements sont maintenant bizarrement teintés de rouge. Et Ismïr, où est Ismïr ? je ne le vois pas, je tente de l’appeler mais il m’est impossible d’émettre le moindre son…..

Je me rends compte que petit à petit des gens s’affèrent autour de moi, on me soulève, on me pose sur quelquechose. C’est froid… Je monte dans une voiture, je ne sais pas ce qu’il m’arrive et où on m’emmène ! Il faut qu’on prévienne Maman, elle va s’inquiéter et puis je ne sais pas pourquoi mais j’ai vraiment envie de l’avoir à côté de moi.

Mon histoire s’est arrêté là, je suis mort à 9h45, à l’âge de 9 ans, comme l’a déclaré le médecin de l’hopital. Je ne comprends pas ce qui nous est arrivés. La seule chose que je comprends c’est que Ismïr et Paul sont partis en même temps que moi puisque nous sommes de nouveaux réunis tous les 3.

Apparement, nous avons été « fauchés » par un obus Israëlien tiré depuis la frontière sur notre ville de Gaza. Grâce aux idées extrémistes de certains, notre ville va subir dans les jours à venir des bombardements nourris, d’autres personnes innocentes seront « fauchés », d’autres enfants nous rejoindrons ici.

Aujourd’hui, je suis mort pour des idées qui ne sont pas les miennes, par la faute de deux religions incapable de cohabiter ! Je ne vois pas où cela peut poser problème de cohabiter, nous trois on était amis alors que moi j’étais palestinien, Paul français et Ismïr d’origine égyptienne. Quelle folie les animent ? Je pense que nous ne comprendrons jamais.

 

 

En faisant ce petit récit je voulais simplement montré que les premières victimes de ce genre d’opérations militaires sont les civils, étrangers à ces conflits d’intérêts entre états. La catastrophe humanitaire qui s’annonce à Gaza va être inférnale. Marlgès les appels de l’ONU au cesser le feu, les manoeuvres militaires vont continuer. On vu voir au informations de ce midi que 10 000 réservistes de plus étaient envoyé sur « le front ».

Personnellement cette escalade sur le moyen orient m’inquiéte. On a pu dans l’histoire souvent constater que les crises économiques sont à l’origine de conflits armés.

Il ne nous reste de toutes façons qu’a observer, en esprérant que les autres nations pourront peser de tout leur poids afin que cesse ce début de conflit et j’en terminerais avec cette citation de Monsieur Paul Valéry  :

La guerre est un massacre d’hommes qui ne se connaissent pas au profit d’hommes qui se connaissent mais qui ne se battent pas.