Bon voilà, gros moment de plaisir en perspesctive cette semaine avec la dégustation d’une chose exceptionnelle, the gâteau qui tue sa race de sa mémé en provenance directe de Vienne créé par l’une des plus anciennes famille hotelière de la dite ville :
the SACHER cake (prononçer en bon français sareureuh)
Faisons un peu d’histoire à propose de ce joli gâteau : En fait, tout commença très mal, en 1832, à Vienne. Le prince WENZEL CLEMENS METTERNICH ordonna de préparer un dessert « particulièrement savoureux » destiné à des invités de marque qu’il recevait le soir même. Le chef cuisinier étant alité, cette commande dut être exécutée par un jeune apprenti de seize ans : Franz SACHER. Personne ne sut exactement comment Franz s’y prit. Mais une chose est certaine, son prodigieux gâteau fut servi aux illustres invités et enchanta leur palais.
Franz se rendit rapidement compte de son succès de son « coup de génie ». Aussi, après avoir terminé son apprentissage à Pressburg (aujourd’hui Bratislava) et à Budapest, il présenta à nouveau sa délicieuse création. Toujours avec succès.
En 1848, Franz SACHER s’établit à Vienne où il ouvrit son salon de thé ; endroit qui fut très vite prisé par les aristocrates de la ville. Entre temps, il s’était marié et sa femme Rosa lui donna trois fils et une fille. Son second fils Edouard, décide d’apprendre le métier dans la maison paternelle.
Un hôtel :
En 1857, François-Joseph 1er, Empereur d’Autriche, décida de donner de l’extension à la ville intérieure. Ce qui impliquait la démolition des enceintes et, notamment, du théâtre « Pacassi’sche » de la tour KAERNTNER. Malgré les protestations de la population, le théâtre fut rasé en 1869. Un nouveau bâtiment y fut érigé et resta vide longtemps. Finalement Edouard l’acheta. « L’Hôtel SACHER » était né.
Une institution :
Depuis plus de cent ans, la « SACHER TORTE » et « L’Hôtel SACHER » défient le temps. Et même s’ils connurent, à la fin de la première moitié de ce siècle, des périodes sombres, ils n’en demeurent pas moins célèbres. A tel point qu’ils ne sont plus ni un gâteau ni un hôtel mais une véritable institution viennoise.
Donc je peux vous dire que celui là on va le déguster lentement, avec délectation, en pensant à tous les gourmands de la terre qui n’auront peu être jamais cette chance…
En tout cas je tiens à faire un gros gros bisous à Marielle qui m’a servi d’ambassadrice de la gourmandise à Vienne lors de son voyage afin de me ramener cette petite merveille et qui me l’a livré ce matin au bureau avec le sourire, eh oui Marielle elle est comme ça, c’est notre anti dépresseur à la Mairie d’Albert !!!
Et sinon à Neuch’ on a le gâteau truffé de chez Walder qui tue sa race lui aussi. Le meilleur du canton et peut être même de Suisse! J’évite de passer devant leur vitrine pour ne pas succomber, c’est du sport mental quoi!