Après midi cinoche…

…ce samedi avec Franck, Maman et Flo. Thomas et Ludivine devaient venir avec nous mais bon changement de programme au dernier moment, Ludivine a chopé une bronchite et une trachéïte, ce qui fait qu’elle n’a pas voulu gêner tout le monde en toussant toutes les 2 minutes secondes.

Donc nous sommes allés voir : la rafle.

Synopsis :

1942.
Joseph a onze ans.
Et ce matin de juin, il doit aller à l’école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine…
Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule…
Du Vélodrome d’Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

On ressort de ce film avec un satisfaction, celle de connaître beaucoup mieux cet épisode historique qui comme je l’ai dit à Florence en sortant « ne bénéficit que de trois lignes dans les manuels d’histoire ».

Côté sensoriel maintenant, je dirais qu’il créé un réel malaise vis à vis de ces dirigeants français Pétain et Laval qui ont par leur décisions rendus la police française complice de ce moment noir de notre histoire.

La casting fonctionne à merveille, les décors sont splendides (cocorico Olivier Raoux le chef décorateur est PICARD ! ) et une petite mention particulière pour les jumeaux qui jouent à tour de rôle le petit Nono, cela donne une accroche très naïve de ce qui a pu se passé, vu dans les yeux d’un gamin de trois ans, mais plein d’émotions.

Bref un film que je vous conseille d’aller voir, rien que pour l’alibi historique cela à le mérite d’éclairer les choses.